vue d'ensemble de la montgolfière
intérieur de la montgolfière
Dombes montgolfière dans les nuages
Ombre de la montgolfiere dans l'Ain
Coucher du soleil et etang de la Dombes
ombre de la montgolfière sur un champ
vue d'ensemble de la montgolfière
intérieur de la montgolfière
Dombes montgolfière dans les nuages
Ombre de la montgolfiere dans l'Ain
Coucher du soleil et etang de la Dombes
ombre de la montgolfière sur un champ
previous arrow
next arrow

Vol en 5 étapes

 

Un vol en montgolfière est une aventure qui se prépare, se vit pleinement et s’achève entre rangements et partage d’expérience une fois revenu sur le plancher des vaches. Une heure de vol mais trois heures de dépaysement. Il faut être ponctuel ! Le vent risque de se lever et de rendre dangereux ce vol que vous attendez tant, que vous ayez réservé le matin ou le soir… Respectez bien l’horaire donné par Antoine et Florence.

Embarqué dans un 4×4, vous partez vers la zone d’envol, qui peut être un champ ou une prairie, la remorque chargée de la nacelle et du ballon, soigneusement plié.

Informations pratiques : rdv, météo, vêtement et durée,…

La préparation du ballon

Arrivée sur zone : on décharge le matériel. La nacelle, en osier joliment tressé, est couchée sur le flanc. On y arrime solidement les cordages de la toile du ballon à des mousquetons métalliques. On étale le ballon sur le sol avant de commencer à le remplir de gaz chaud. Chacun peut prêter main forte si le cœur lui en dit.

Quel émerveillement lorsque la toile devient progressivement ballon et qu’on aperçoit l’aérostier, Antoine de Pompignan, debout au fond du ballon encore couché, vérifier que le gonflage se déroule bien. La nacelle a déjà envie de s’envoler. On la leste pour que chacun puisse prendre place…

On part avec Jules Verne dans « Cinq semaines en ballon » et on songe avec Baudelaire (Les Fleurs du mal – 1857) :

« Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,

Par delà le soleil, par delà les éthers,

Par delà les confins des sphères étoilées ; (…) Envole-toi bien loin ».

Le vol

Si vous appréhendiez l’aventure, vous voilà tout à fait rassuré. La nacelle flotte dans les airs silencieusement. Seul le brûleur lancé de temps à autre par Antoine, dont la maîtrise et le flegme rassurent les plus réticents, vient rappeler qu’on se promène dans le ciel. On l’aurait presque oublié tant le voyage semble naturel.

Le « commandant de bord » nous apprend alors à regarder : les étangs de la Dombes comme de grosses taches brunes miroitant au soleil, les champs et les bosquets alternant dans une riche palette de verts, de bruns et de dorés, les châteaux se dévoilent, les hameaux se découvrent autour de leur église et de leurs fermes. Le vent vous guide et c’est Bouligneux, Villars-les-Dombes ou la Bresse, les monts du Lyonnais et le Bugey, la chaîne des Alpes… En baissant les yeux, le parcours plus sauvage découvre des chevreuils et des lièvres, des poissons filant sous l’onde dès qu’on la frôle après avoir tutoyé le ciel. Quelques troupeaux de vaches curieuses ou des chevaux s’aperçoivent sur cette mosaïque de champs. On taquine les hérons et les aigrettes. On se prend pour l’un d’eux. On frôle la cime des arbres. La lumière se pare de teintes éclatantes, on est ivre de beauté.

L’atterrissage

Antoine nous convie à redescendre paisiblement vers le sol. Cela peut secouer un peu, prévient-il.

On se tient à la nacelle ; elle effleure la terre puis la touche franchement et finit par s’y poser.

On sort avec ou sans escabeau. Progressivement le ballon se dégonfle.

Le pliage du ballon

Vous avez envie de reprendre la main après vous être laissé porter par cette immense toile. La voilà au sol comme au départ. On la replie mais avec un sentiment nouveau : la reconnaissance ! Elle nous a permis de vivre une expérience formidable. Le 4×4 est là. François, le complice d’Antoine, vous a suivi tout le long du vol. La remorque est prête à être chargée.

Le toast de l’aérostier

Encore une surprise ! Tout le matériel est rangé. Antoine sort un panier plein de bulles d’un vin délicieux, le cerdon. Les flûtes transparentes se remplissent. Eau pétillante et jus de fruits ravissent aussi les papilles en savourant quelques olives ou biscuits et en partageant ses impressions, ses émotions. Il est temps de revenir vers la civilisation, au gré des chaos du champ qui se muent en tremblements légers du chemin puis de la route qui rejoint le premier village…

Images liées: